Dans le cadre de son programme de sensibilisation aux enjeux de préservation des écosystèmes marins, la Fondation GoodPlanet organisait, du 15 au 19 décembre 2012, les « Journées Océan ». L’objectif, découvrir les dessous de la planète bleue à travers 14 projections gratuites du dernier film de Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot, Planète Océan, et une conférence sur l’avenir des océans.
Pendant 5 jours, près de 3 000 personnes ont découvert ce film qui invite à une prise de conscience, au regard de la situation d’urgence dans laquelle se trouvent nos océans. En parallèle à ces projections, des experts et militants du monde marin ont pu exprimer leurs points de vue sur des thèmes comme le plastique dans les océans, l’acidification des océans ou encore la défense de la pêche artisanale. A l’issue de ces différents témoignages, on constate la nécessité d’une action collective impliquant tous les acteurs, du consommateur au pêcheur : tous sont moteurs de la gestion durable de nos ressources. Parmi les personnalités engagées, Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, était en direct depuis l’océan Austral. Au cours de son intervention, ce dernier a pu rappeler aux 400 spectateurs présents que les océans sont indispensables à notre survie : « Si les océans meurent, nous mourrons ! ».
Les jeunes ont pu profiter de projections accompagnées d’un échange avec le responsable du programme Océan de la fondation. Scolaires des classes du primaire, collèges et lycées ont ainsi pu être sensibilisés aux problématiques de la grande bleue à travers des séances qui leur étaient dédiées. Chacun à son niveau a été émerveillé, surpris ou gêné par les images fortes de ce film , comme en témoignent les réactions aussi variées que « Les requins étaient trop bien » ou « Ce qui m’a choqué, c’est le plastique dans l’estomac des oiseaux morts ». Le message porté par Planète Océan semble avoir été reçu par ce jeune public.
Comme aime à le rappeler notre président, Yann Arthus-Bertrand, « Il est trop tard pour être pessimiste » et « agir rend heureux ». Ces quelques mots s’appliquent aussi à nos océans. En effet, chacun à son échelle peut devenir acteur de la sauvegarde des océans. En tant que consommateur, par exemple, il est possible de privilégier des produits de la mer durables et d’éviter les espèces surexploitées ou en voie d’extinction. Des guides de consommation sont disponibles auprès de plusieurs ONG : consultez par exemple sur les fiches « Consommez responsable » de la Fondation GoodPlanet.
Telles sont, nous l’espérons, les conclusions de ces Journées Océan. Un grand Merci à tous ceux et celles qui les ont partagées avec nous.
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Photos :
Diaporama : l’ensemble des photos du diaporama sont disponibles sous licence CC-BY-NC
Illustration : Rencontre entre un plongeur et une baleine franche australe (Eubalaena australis), Iles Auckland, Nouvelle-Zélande. © Brian Skerry / National Geographic