Jeudi 3 juillet, à l’occasion de la 5ème journée internationale sans sacs plastique, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal annonçait la suppression des sacs plastique jetables à compter du 1er janvier 2016.
Cette mesure a reçu le soutien de Yann Arthus-Bertrand, le Président de la Fondation GoodPlanet. Lors de la conférence de presse, il s’est réjoui d’un « bravo » en s’exclamant : « Les pays en voie de développement comme le Mali, le Sénégal ou Haïti, ont d’ores et déjà interdit les sacs plastique. Alors j’espère que nous, pays riche, nous en sommes capables. Sinon c’est révoltant ! »
Mesure de bon sens, l’interdiction des sacs plastique non biodégradables participe à la préservation de l’environnement, à la réduction du gaspillage et des déchets et vise à réduire notre dépendance au pétrole. Le projet de loi sur l’interdiction des sacs plastiques fait partie d’une série de 5 mesures en faveur de la biodiversité.
Ségolène Royal a remercié les représentants de plusieurs ONG soutenant le mouvement, dont la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), France Nature Environnement, l’IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et la Surfrider Fondation Europe, qui a mis cette année à disposition de tous un kit de mobilisation citoyenne, téléchargeable ici.
Cette mesure devrait permettre la relocalisation d’une partie de la production de sacs destinés à un usage quotidien en France. Chaque année en France, nous utilisons 17 milliards de sacs plastique à usage unique. Ces sacs, le plus souvent utilisés quelques minutes seulement, mettent plusieurs centaines d’années à disparaître. De nombreux déchets plastiques finissent dans les océans et dans le ventre des poissons et des animaux marins. Aujourd’hui, on estime à 88% la surface de nos océans polluée par des micro-fragments de plastique.
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